Olga Diomkina-Passot
Olga Diomkina-Passot, artiste peintre professionnelle biélorusse, est née en 1953 à Zaboïénié, dans la région de Vitebsk.
En 1977, elle obtient son diplôme de fin d'études à l'Ecole d'Art Akhremtchik de Minsk. Elle obtient ensuite un diplôme de création et de fabrication de costumes et se spécialise dans l'art textile et les tapisseries tissées à la main.
Olga Diomkina-Passot est membre de l'Union Artistique de la République de Biélorussie. Depuis 1977, elle a pris part à plus de 200 expositions dans son pays, en U.R.S.S. et dans le monde entier (en Inde, au Canada, en Amérique Latine, au Danemark, en Allemagne et aussi en France).
On peut admirer ses tapisseries dans les musées de Minsk et dans toute la Biélorussie.
En France, trois d'entre elles ornent les murs de l'Ambassade de Biélorussie à Paris et le Musée National de l'Histoire et de la Culture de St Just-St Rambert (Loire) en garde une collection.
On peut également consulter des articles consacrés à l'artiste et illustrés par quelques-unes de ses oeuvres, dans l'encyclopédie générale biélorusse (Edition 1997-Tome IV et 1998-Tome VI) et aussi dans une encycopédie d'art allemande ( à paraître fin 2001).
Installée en France, à St Etienne (Loire) depuis 1997, elle se consacre désormais à la peinture à l'huile (tableaux, portraits et icônes) et aux illustrations de livres pour enfants.
Les tapisseries d'Olga Diomkina-Passot puisaient leur inspiration dans la tradition slave, l'union cosmique et la nature, les racines de l'histoire de son pays ou dans la sombre actualité de Tchernobyl. Les thèmes, la composition, le choix des couleurs forment un tout pour exprimer sa personnalité profonde et sa vision du monde. Comme dans l'univers cinématographique de Tarkovski et les Correspondances de Baudelaire, les rythmes, "les parfums, les couleurs et les sons se répondent." Leur beauté mystique donne à réfléchir et à méditer sur l'avenir de la planète.
En France, l'âme slave de l'artiste s'est réchauffée à l'amour. L'atmosphère lumineuse de l'Ardèche et de la Provence a déchiré le voile sombre de la période biélorusse. Dans ses tableaux, le noir, les couleurs froides ont alors cédé la place aux couleurs vives, l'or du soleil, du sable, de la terre, le rouge du sang de la vie et à la sensualité (cf, entre autres, "Sarabande", "Sables émouvants", "Sortilège", "Trame de la destinée").
Quand il s'agit d'illustrer des livres pour enfants, son talent se teinte de poésie, de fraîcheur et de réalisme naïf.
Dans la période actuelle, sa spiritualité profonde s'exprime dans les icônes qu'elle peint dans le style du Xl ème siècle. Héritière de cette tradition des icônes et petite-fille d'un célèbre portraitiste pétersbourgeois, Vladimir Emelianov, Olga a l'art de traduire dans les regards de ses portraits et autoportraits la clarté intérieure de l'àme.
Les tableaux d'Olga Diomkina-Passot suscitent chez ceux qui les regardent un dialogue intérieur avec sa personnalité profonde et unique, chaleureuse et lumineuse.